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Blog in Bali

Blog in Bali
  • Le blog d'un séjour à Bali en mai 2007. Départ du jour au lendemain sans point de chute et la vie au jour le jour, au rythme de la vie locale et de ses habitants... D'autres repères dans une vraie humanité.
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7 décembre 2007

Bali 2007 : en retard...

Le moins que l'on puisse dire est que ce blog est à l'abandon! Juste le temps de remettre un peu d'ordre dans les notes et je le complèterai ce carnet d'un voyage inoubliable. En préliminaire, les albums photos...

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4 juin 2007

10 mai_Jimbaran

Sans_titre_107bNuit un peu courte. Je dois m’habituer aux bestioles qui dansent sur le toit... Quant à la clim’, "air cond" selon l'expression consacrée - elle ébranle les murs chaque fois qu’elle se remet en marche. J’ai fini par l’éteindre. Revers, les moustiques en ont profité ! Réveil à 7h, la Balinaise à qui appartiennent les chambres me lance un peu sur Sarko, étonnée que je réponde car le sujet n’est pas aisé à aborder avec les touristes semble-t-il. De loin, elle aimerait mieux être à notre place qu’à la sienne, être dans un pays où l’on trouve du travail, où les enfants sont scolarisés et le système de santé favorable, où quelqu'un "prend les choses en main"! Ca peut sembler schématique mais quand on n’a rien, cela représente l’essentiel. Ce qui est fait est fait, nous devons juger sur actes dorénavant. Wait and see.
En attendant, journée glande en perspective. Plage, baignades, photos. Voi-là. Il y a pas mal de courant et quelques bonnes vagues, je cherche un coin arboré pour avoir de l’ombre non loin des grands hôtels (pas gênants car ils sont en retrait). Il n’y a pour ainsi dire personne et à cette heure ci, la température est tout à fait supportable. L’eau est chaude, il faut juste passer une bonne barre de rouleaux avant de pouvoir nager !

Retour par le marché : vêtements, objets artisanaux mais surtout profusion de poisson et petits restos en bord de plage. Là encore, peu de touristes, ce qui me d_tail_de_soievaut d’être invitée à regarder toutes les boutiques, de minuscules échoppes vendant plus ou moins les mêmes choses. T-shirts, sarongs, sacs colorés, accessoires en rotin pour des prix dérisoires, à peine vendus aux étrangers de passage qui en plus négocient la moindre roupie, forcément. Le paradoxe des pays qui n’ont rien où l’on ose faire ce qu’on ne ferait pas chez nous, où l’on a l’impression de "se faire arnaquer" parce que dans les guides on nous avertis que les prix de départ sont facilement deux à trois fois plus élevés que ceux auxquels on arrivera en faisant le marchand de tapis ;) J’annonce la couleur : je ne compte de toute façon pas acheter grand chose avant la veille de mon départ histoire de ne pas me charger pour bouger. Mais ici, on n’insiste pas quand vous dites non, et les gens parlent facilement et vous posent autant de questions que vous pouvez leur en poser, plus directes aussi, famille, enfants, travail tout y passe. Je fais pareil du coup.

Sans_titre_116Je tente ensuite un plat local, prétendu pas trop épicé qui me fait grimper à 40° en deux minutes. Très bon mais je m’en souviens encore :) Un thé et je m’installe face à la mer pour commencer à remplir mon bloc. Des pêcheurs démêlent leurs filets, d’autres s’apprêtent à partir, à part eux, quelques Hollandais (cf. une longue, oppressante et pas si ancienne histoire de pouvoir) encore à table. Je repars me baigner en fin d’après-midi et me balade sur la plage sans me presser.

A partir de 17h, les habitants y viennent en famille pour se détendre. C’est une ambiance étonnante, rien à voir avec chez nous où l’on arrive, organisés, avec sac et serviettes. Les enfants se baignent ou jouent au foot, prennent la pause ou font les fous à plusieurs dès qu’ils voient un appareil photo. Et pas question de faire semblant ! Sur les tables en bord de mer, les bougies s’allument au fur et à mesure que le soleil décline. Les seules lueurs qui subsistent ensuite avec les étoiles et les faibles éclairages électriques des cafés. Une fumée grisâtre se fin_de_journeerépand dans l’atmosphère : des bogues de noix de coco sont chauffées pour faire griller les poissons proposés dans les restos. Typique. Après mon déj’ à 3 heures de l’après-midi, je n’ai pas faim. Je fais un tour au marché pour revoir mes "connaissance " de la journée qui font dîner leurs enfants. Je commence enfin à me caler sur le rythme d’ici, horaires un peu décalés mais à 9 heures du soir (hormis à Kuta et quelques rares endroits à Ubud), on peut considérer que tout s’arrête ou presque.

3 juin 2007

9 MAI_Je me pose

legianEtrange, en émergeant je ne sais plus quel jour nous sommes ! J’ai l’impression d’être en plein mois de juillet, je n’ai pas l’habitude de partir beaucoup, encore moins hors saison ! Je sens que je vais m'y mettre plus souvent :) Journée de transition. Réveil de bonne heure pour arpenter les rues de Kuta Legian mais des averses torrentielles, bis repetita, me bloquent. Je me rendors un peu pour mieux en profiter sous un soleil finalement radieux mais brûlant. J’essaie de trouver quelque chose qui ressemble à des biscuits pour combler un creux mais les échoppes ou mini supermarkets (qui ressemblent à des boutiques de stations service françaises pour le contexte)  proposent surtout le tiercé chips, cacahouètes et gâteaux fourrés au chocolat ou parfums chimiques. Avec la chaleur j'ai du mal... La promenade le long de la plage est animée, jeux d’ombres et de lumières contrastées sous les arbres, location de surfs tous les 10 mètres et bonnes vagues vivifiantes (nous sommes tout de même sur un des spots privilégiés de l’île !) avec un bon courant, prudence donc. Les couleurs sont celles des cartes postales, clichés certes mais quels clichés !

14 heures, départ avec le "chauffeur-guide" de la veille vers Padangbay d’où partent les ferries via Lombok. Je me suis mis dans la tête d’y aller en bateau, un peu idiot quand on peut y aller en avion mais bon. J’ai le temps a priori. Plus nous avançons vers l’est, plus le temps se couvre. Le guide me dit qu’il a un " super plan with a good price " en guise de logement. Je le laisse dire, pas très convaincue. Le plan en question s’avère être assez glauque, sombre en tout cas. Bref. Nous arrivons sous la pluie, la mer est agitée et un touriste me dit que cela fait deux jours qu’il laisse tomber la traversée à cause de la météo. Hum. Je fais un tour et je change mes plans, on repars dans l’autre sens je verrai plus tard pour Lombok. Là, j’ai surtout envie de calme et de soleil 48 heures. Le guide n’est pas ravi d’autant qu’ici faire une heure de route, c’est " long et loin ". Une vraie expédition pour certains Balinais :) En plus il commence à être un peu familier et collant, pas le genre d’ici.

**Et pour l’anecdote, pendant le trajet, je tombe par hasard en feuilletant le guide sur un encadré concernant les "Kuta cow-boys" (que je n’avais pas lu of course) autrement dit des gigolos qui commencent par se faire passer pour des guides en espérant profiter d’une Européenne de passage (je croiserai plus tard une ou deux "vieilles" Occidentales caramélisées et bijoutées à outrance qui semblent s’en accommoder). Caractéristiques : cheveux longs, tatouages (en l'occurrence je n'en vois pas) et musculature avantageuse. Individus à fuir en substance. Et j’en ai donc un en face ou plutôt à côté de moi et comprends avec mes 24 heures de recul les sourires dubitatifs de certains Balinais sur notre passage. Ah, la la. Au secours! Ce sera donc le dernier trajet avec lui, ce qui ne me manquera pas. Tout est bien qui… finit surtout ;)

Cap sur Jimbaran d’où je bougerai. On arrive en fin de journée, juste à temps pour le coucher du soleil réputé pour être un des plus beaux de Bali. Réputé ou pas, le spectacle est magnifique. Je clich_me trouve une chambre rapidos car la nuit tombe, dans un homestay bien situé, pars me balader dans la rue qui longe la plage, achète un stock de bouteilles d’eau – ici c’est Nestlé – du riz et des fruits dans un warung tenu par un couple de vieux Balinais dont je n’ose même pas imaginer l’âge. Ils ne parlent pas anglais, le moyen de communication dans ces cas là reste les mains et… la calculatrice! Tout le monde en a une. Impossibles à éviter, je passe le long des restos de fruits de mer, dont on dit qu’il déplacent des cars de Japonais – notamment - ce que je constaterai effectivement plus tard… En attendant, chacun propose "to do the best price, just for you", un petit discours spécial touristes identique d’un lieu à l’autre qui permet même d'avoir 30% de réduc. Comique. La fatigue commence à me gagner et je me rends compte que je me suis pas mal éloignée de mon point de chute. Je repars dans l'autre sens, allume la clim en arrivant dans ma chambe où la chaleur est tropicale et m'endors après avoir perdu de vue deux geckos qui semblent avoir élu domicile dans la pièce...

28 mai 2007

8 MAI _C'est parti !

Réveil en pleine nuit par des pluies torrentielles, j’émerge très péniblement vers 10h et me rends au "resto" de l’hôtel pour un petit dej’. L’espace est entièrement ouvert sur le jardin, en bois. Reposant. J’ai décidé de prendre un guide pour une partie de la journée pour visiter les alentours et voir où je vais me poser, je ne tiens pas à rester à Kuta, sympa mais trop urbain ;) je ne suis pas venue ici pour ça. L’hôtel me remet dans les mains d’une de ses relations, pas hyper sympathique au premier abord ce qui me surprend mais bon.

Barques_de_JimbaranOn part vers Jimbaran, un village situé dans la péninsule de Bukit, au sud. Deux marchés dont l’un où les pêcheurs arrivent justement pour peser leurs prises. Hommes et femmes de tous âges s’occupent des étals de poissons et de fruits, une femme se fait coiffer tandis que des enfants déjeunent dans un coin d’une brochette de poulet grillé et riz. Il n’y a pas de touristes à cette heure, pas de ce côté-ci et tout le monde veut se faire prendre en photo. Les sourires sont radieux. Les enfants ont des visages étonnants, terriblement expressifs, le Visages_Jimbaranregard franc. Aucun a priori, une vraie gentillesse qui fait du bien. Comme souvent dans les contrées les plus pauvres. Ce qui est le cas de Bali. [Les habitants vivent avec le minimum vital, souvent loin du minimum sanitaire, et beaucoup d'enfants ne vont pas à l'école. Les attentats de 2002 et 2005 et l'éventualité de tsunami ont parallèlement provoqué une nette diminution du nombre de touristes.]
Il fait chaud et je piquerais bien une tête mais je n’ai pas de maillot… Tant pis ! ! Des Balinais sont sous les arbres, à l’ombre, certains remettent de l’ordre dans leurs filets. La baie est bordée de sable blanc, d’arbres magnifiques et de barques à balancier de couleur. Ambiance. J'adore.

On reprend la voiture, direction Sanur, beaucoup plus touristique. Enfin tout est relatif, la saison est creuse il n’y a pas foule… Hôtels, boutiques, restos et warungs (mini échoppes où l’on peut acheter des plats typiques à emporter qui n’ont souvent rien à envier à ceux des restos) sont nombreux, la mer est calme, la promenade le long de la plage est bordée de marchands ambulants où l’on vend objets décoratifs et vêtements en tous genres. Pas de quoi y passer des nuits franchement. Dans le genre touristique, autant rester à Kuta ou Legian, c’est plus vivant, dans le bon sens du terme. Donc on repart. Petite halte dans un warung justement où je prends un assortiment de poulet sublimement cuisiné, épicé juste ce qu’il faut, très légèrement acidulé, accompagné de riz, forcément. L’eau est bienvenue toutefois! Le genre d’endroit au bord de la route où on n’aurait sans doute même pas l’idée ni l'envie de s’arrêter en Europe mais ici on ne se pose même pas la question. Allez savoir pourquoi. C’est aussi ça Bali.

Pura_Tanah_LotDirection the temple ou en tout des cas un des temples à ne pas manquer à Bali : Pura Tanah Lot, dédié à la mer. Avant d’y parvenir, on avance dans une grande allée attrape-touristes exclusivement composée de petites shops qui du coup ne donnent pas envie de s’arrêter ! Je comprends pourquoi le site est si visité en arrivant. Le décor est extraordinaire, perché sur une falaise, extrêmement sauvage mais surtout pas autère, la mer agitée se brise sur les rochers et la côte enveloppant le paysage au loin d’une brume d’eau. La lumière est indescriptible. Un portail fendu, le candi bentar, magistral, sculpté annonce le paysage.
Le temple a l’air posé au milieu des vagues défiant les éléments. A marée basse, ce qui est la cas à l’heure où nous arrivons, on peut y accéder à pieds mais pas y rentrer. Je suis absolument émerveillée. Résolument attirée par les îles, je ne suis jamais déçue mais là… C’est magique. Le guide a l’air de s’ennuyer ferme et n’est pas très bavTanah_Lotard, je suis mal tombée :) je le laisse fumer ses clopes et marche un peu. De l’autre côté, on aperçoit le golf du Méridien, dont la sagesse du parcours bien tondu rompt avec le paysage. Un luxe décalé. Je ne me lasse pas de la vue ! En contre-jour, un autre temple aux dimensions beaucoup plus modestes attire mon attention. C’est quelques mètres plus bas, j’y vais. On se sent seul au monde dans ce genre d’endroit, on n’entend que le bruit de l’eau et le vent. Des percussions se font entendre : une cérémonie a lieu avec son petit cortège. Pas la plus typique que je verrai mais c’est un premier aperçu.

Retour vers Legian, le soleil est sur le point de se coucher, il est près de 18h, et donne au ciel des lueurs orangées un peu surnaturelles. Quelques surfers et surfeuses à la plastique irréprochable, australiens à coup sûr, passent. Je reste un moment sur la plage avant de me balader dans les rues, sans trop savoir où je vais. J’aime bien. C’est à la fois archi-bruyant et hypnotisant. La chaleur sans doute. Tout le monde est dehors, c’est reparti pour les Good evening, Jakarta post, massage massage, hotel et taxi taxi ! Mais ce n’est pas oppressant en fait car on peut engager la conversation ou l’arrêter aussi vite. Ce qui frappe est l’absence absolue de mendicité. Ici, c’est exclu, pas par autorité, mais par principe de vie. Je me fais frôler à plusieurs reprises par des bus et motos qui foncent, il y a trois files sur la route, ça va dans tous les sens, je ne louerai pas de moto je crois :) Je repars vers l’hôtel, soûlée de vent et des images plein la tête je commence à regarder ce que je vais pouvoir faire demain. J’ai l’impression d’être là depuis longtemps déjà.

27 mai 2007

7 MAI_J'arrive!

klKuala Lumpur, 6h45, + 6 heures par rapport à Paris CDG. Le jour se lève, un arc-en-ciel semble encadrer l’aéroport au beau milieu des premières lueurs de l’aube. Etrange, près de 12 heures de vol et des milliers de km plus tard, je suis à un autre bout du monde, c’est si facile ! Je n’ai pas réussi à dormir, trop excitée et me suis passé en boucle quelques albums de pop sympa et un peu de songs made in Asia, assez guimauve dans le genre. Tout est calme, les voyageurs en transit attendent comme moi sur des sièges "transat" super agréables pour se reposer, tandis que d’autres dorment sur des bancs. Des femmes en sari colorés sont assoupies tandis que les enfants bien réveillés font des AR dans le hall, ultra moderne. Dehors, des navettes acheminent les employés et prochains voyageurs. J’ai l’impression d’être dans une bulle. Nicolas Sarkozy vient d’être élu président, aucun écho dans l’avion ; j’en connais qui doivent être déçus, inquiets, un qui doit être soulagé, non pas Sarko, un autre ;) Wait and see. Ayant plus de 3 heures à tuer, j’envoie quelques mails d’une borne Internet bas débit – on ne se refait pas –.

Quelques heures d’attente et de vol plus tard, arrivée à Denpasar ; la fatigue commence à m’envahir sérieusement. Je passe deux, trois coups de fil pour rassurer les anxieux, passage par les cases Visa et Change puis cap sur un taxi. Ca y est, j'y suis! Dans cette île enchanteresse qui charme ses visiteurs à tel point que beaucoup y reviennent chaque année, comme un indispensable retour aux sources. Dehors, le soleil est aveuglant, le ciel d’un bleu lumineux et les couleurs très vives. Une horde de chauffeurs vous sautent dessus pour vous conduire dans le best hotel, autrement dit celui de leur pote... Je règle d’abord le trajet en fonction de la ville choisie, c’est comme ça que ça marche, puis j’y vais un peu au hasard, sachant que je n’ai rien réservé. Je pars vers Legian, mais l’hôtel qu’on me propose est assez sinistre, je me rabats sur un établissement conseillé par le Lonely, pas le courage de chercher ni de négocier le moindre tarif je dors debout :) C’est calme, clean, je me pose et prends une douche. Il est déjà 16h30 passée heure locale, il fait pas loin de 37° avec une forte humidité ambiante. Je pars faire un tour JL Padma.

Premières impressions, odeurs d’encens entêtantes mêlées aux premiers repas du soir – saveurs sucré/salé, sate et autre poisson grillé -, musique locale ou made in U.S, circulation hallucinante entre taxis, mini bus et motos à gogo qui slaloment dans tous les sens à coup de klaxon, How are you? Are you alone? Do you want a massage? Herald Tribune? Drink? Taxi, taxi? à tous les coins de rue, tout ça avec le sourire, et arrivée sur l’immense plage presque déserte où quelques Balinais se reposent de leur journée pendant que les enfants se baignent ou jouent au foot. Souverain bruit des vagues qui viennent s’échouer sur le rivage, seul capable de tout faire oublier à cet instant. Le nuit tombe, enveloppant de son manteau noir les alentours. L’immersion est complète. J'achète une bouteille d'eau et rentre dormir, mon obsession du moment, ce que je n’ai quasiment pas fait depuis la veille à 6h. Paris est désormais loin; très loin :)

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26 mai 2007

Blog Bali_en cours de fabrication

Les petits débuts du blog - rétroactif - sur mon voyage à Bali, pas d'ordi perso sur place et pas envie surtout :) Déconnexion absolue! Je reviens donc doucement sur Terre avant de m'y mettre, au jour le jour... Il faut juste me laisser un peu de temps... En attendant, quelques photos sont visibles dans les albums, pour un peu cela se passerait presque de commentaires ;) @ plus tard,

Visage_peninsule_Bukit    Sayan     Legian_beach

bloginbali2007@gmail.com

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